2° stage SOGH 1966 Par Edouard GOLENSER N° 26

ETAP 6624 du 12 avril 1966 au 28 mai 1966Début 1966 est annoncé un stage de chute libre qui doit avoir lieu à Pau (ETAP). 

Les détails n'étaient pas connus.

Préface.

Le 13ème RDP inscrit 8 militaires volontaires; J'étais l'un de ces volontaires. Je ne me souviens plus des règles d'admission, mais nous étions tous en bonne santé et en forme. 

8 légionnaires sont venus à ce stage à l'école.  Le cours était combiné avec un stage de chute libre  d'officiers..

Responsable de stage : Capitaine BERGUIN Moniteur                                           

                                             Adjudant LEMOINE Moniteur

Les instructeurs comprenaient également Gauche, Madelrieux et Arasus.

La routine quotidienne commençait toujours par un footing de 45 mn, un petit déjeuner puis la journée d'entrainement commençait.

J'essaie de décrire le processus d'entrainement à l'aide de mon carnet de saut. (visible dans l'onglet photos) Les commentaires sur le saut ont été immédiatement communiqués verbalement.

Dès le début le Cne BERGUIN a montré qu'il est le patron. Lors des premiers sauts, il me demandait souvent, "Savez-vous où est le ciel et la terre ?? " Quand nous étions sensés déclencher une vrille et l'arrêter, sa remarque : " Vous l'aviez pratiqué assez souvent au début du cours ... "

Presque après chaque footing, l'adjudant Gauche me critique : " Pourquoi êtes-vous tous les deux (un légionnaire et moi) toujours les derniers ?? " 

A la fin du stage, il y eut un saut de démonstration en équipement complet devant le Général De Quentin (??) 8 Chuteurs du 13ème RDP et 7 chuteurs de la légion, 2ème REP. Nous étions dans le cercle cible, les légionnaires ont été légèrement hors de la cible.

Après avoir sauté j'ai proposé à Gauche, qui me critiquait toujours, de courir un 1500m contre moi pour une caisse de champagne. Moi pieds nu et slip,, lui en tenue de course normale. Une grande course, il a payé le champagne. La cérémonie de  remise des diplômes a été un succès.

Nos brevets de chuteurs n'existaient pas à ce moment-là (1970)

Conclusion : nous avons beaucoup essayé, mais le début des chuteurs OPS a été posé par le Cne BERGUIN et son équipe.

De retour dans l'unité, nous avons dû accepter souvent les atterrissages arrière avec nos parachutes (TAP 691) et notre sac Bergam.

Le matériel de cette époque peut être comparé à une 2 CV Citroën et le matériel d'aujourd'hui à une voiture de Formule 1.

Je crois qu'aujourd'hui aucun chuteur ne sauterait de nuit d'une hauteur de 5000m avec un TAP 691, sans KAP 3, un sac Bergam au dessous du parachute de secours sur lequel se trouvait l'altimètre, et tout ça en terrain inconnu.

Bonne chance pour les jeunes Chuteurs Ops.

Article rédigé par Edouard GOLENSER n° 26